05 mars 2009

Communication TV Algerienne sur son site web : Un peu de serieux svp!

La télévision algérienne via son site web www.entv.dz fait l'effort de communiquer sur les événements à diffuser sur ses troix chaines notamment en matières de programmes sportifs.

Voici un aperçu de ce que l'on trouve sur son site : "La rédaction sportive de la télévision algérienne vous invite à suivre les matchs de football qui rentre dans le cadre du championnat nationale division1
Le Jeudi 05 mars 2009 :
* CABBA/ USMB sera diffusé à partir de 14h30 heure locale (13h30GMT) sur L42MISSION Mina El Malaib en direct du stade de BBA
* MCEE/ USMH sera diffusé à partir de 14h30 heure locale (13h30GMT) sur les 3 chaînes nationales en différé du stade d’El Eulma
Le Vendredi 02 mars 2009 :
* USMA/ ESS sera diffusé à partir de 15h00 heure locale (14h00GMT) sur les 3 chaînes nationales en direct et en différé du stade de Bologhine"

A la lecture de cette annonce, outre les nombreuses fautes d'orthographe, de grammaire et de conjugaison (un vrai massacre de la langue française, à se demander s'ils le font pas exprès), une incohérence incroyable caractérise ses annonces depuis longtemps.

Jugez-en vous-même : la rédaction sportive nous propose la diffusion du match CABBA/ESS à 14H30 sur la chaine terrestre (ENTV) tout en nous proposons la diffusion du match MCEE/USMH le même jour et à la même heure sur les 3 chaines, ENTV compris !!!!!! Si on fait abstraction de l'ENTV qui est supposée diffuser 2 macths differents en même temps (non, il ne s'agit pas d'un multiplex), cette programmation n'est souvent pas respectée même lorsqu'elle est cohérente.

Quelle image pathétique de l'Algérie!

Un peu de sérieux svp !

18 février 2009

Deux ans après son arrivée Carrefour quitte l'Algérie


Le groupe, qui comptait ouvrir 18 hypermarchés dans le pays, a rompu son accord avec Ardis.

S'il a prévu d'ouvrir demain un premier hypermarché à son enseigne au Maroc, près de Rabat, grâce à un accord de franchise avec la société Label'Vie, Carrefour s'est en revanche retiré d'Algérie. Le géant français de la grande distribution et le groupe privé algérien Arcofina ont en effet rompu, à la fin de l'an dernier, leur accord de partenariat. « Nous avions une franchise Carrefour mais, compte tenu des difficultés de développement que nous avons rencontrées, nous avons mis fin d'un commun accord à ce partenariat », affirme à « La Tribune », le PDG d'Arcofina, Abdelouahab Rahim.

La coopération entre les deux groupes avait pourtant bien commencé. Un premier magasin portant l'enseigne Carrefour avait été ouvert en janvier 2006 à Hussein Dey, dans la banlieue est d'Alger, avec des investissements assurés entièrement par Ardis, la filiale d'Arcofina spécialisée dans la grande distribution. Ce magasin, qui avait rencontré au départ un vif succès auprès de la population, devait servir notamment de centre de formation pour le personnel d'Ardis, en prévision de l'ouverture, entre 2006 et 2012, de quelque 18 hypermarchés Carrefour dans l'ensemble du pays.

« Nous avions prévu d'ouvrir plusieurs hypermarchés à travers le pays, mais le foncier a fait défaut. Nous avons obtenu un seul terrain à Oran [dans l'ouest du pays] », explique M. Rahim. Outre ce problème du foncier, le développement de Carrefour s'est heurté à la concurrence du marché informel, très développé dans le pays et qui handicape l'essor de la grande distribution. Le partenariat entre Carrefour et son homologue algérien a buté enfin sur les difficultés d'assurer un approvisionnement en flux continu du magasin en différents produits, dans un pays qui importe l'essentiel de sa consommation.

Toutefois, le départ du géant français ne décourage pas Ardis qui a décidé de poursuivre seul son développement. Un premier hypermarché portant sa marque devrait ouvrir ses portes au plus tard à la fin de l'année à Alger, selon M. Rahim. Le magasin fait partie d'un centre commercial implanté à l'intérieur de la future cité des affaires de la capitale, aux Pins maritimes, à l'est de la ville, sur la baie d'Alger.

Sources : La Tribune

28 juin 2008

Le bâton est mort, vive la carotte !

Les transformations de l'économie algérienne lors de ces dernières années ont donné lieu à de nouveaux phénomènes, entre autres les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée. Le peu de compétences dont dispose notre pays est presque accaparé par les filiales d'entreprises étrangères à coup de rémunérations sans commune mesure avec celles offertes par les entreprises locales.

Aussi, tout le monde s'accorde à dire que les entreprises algériennes souffrent d'un sous encadrement criant, mais personne n'ose mettre en oeuvre des solutions à même d'attirer et/ou de fidéliser les compétences nécessaires au bon pilotage de nos entreprises.

De ce fait, il est impératif de préparer un environnement incitatif pour permettre aux entreprises de s'entourer des meilleurs collaborateurs susceptibles d'améliorer leur processus de gestion et d'augmenter leur productivité.

Le dilemme de la Sonatrach qui, impuissante, voit certains de ses meilleurs éléments débauchés par des entreprises pétrolières à coup d'offres alléchantes sans pouvoir les retenir est édifiant à cet égard. Et pour cause, la politique salariale d'une entreprise comme Sonatrach basée sur un système plus ou moins égalitaire (pour ne pas dire égalitariste) n'est pas en mesure de retenir les meilleures compétences, sachant que surpayer un cadre relativement à ses collègues n'est pas une pratique ancrée dans les moeurs des Algériens, les actions des syndicats contribuant à amplifier ce phénomène.

La politique de l'autruche

Les syndicats de Sonatrach posent de vraies questions sans apporter pour autant de réponses satisfaisantes. En effet, ils ont su identifier les départs en catimini de certaines compétences de Sonatrach et en alerter les décideurs et l'opinion publique. Néanmoins, exiger une augmentation générale de 30% des salaires de tous les employés de Sonatrach est loin d'être la panacée. Bien au contraire.

Ce que les syndicalistes de Sonatrach ont tendance à occulter, c'est que ces départs vers d'autres majors pétrolières sont provoqués justement par cette politique de traitement égalitaire à laquelle les syndicats tiennent jalousement. Le mérite et l'égalité de traitement ne font pas bon ménage et c'est là où le bât blesse.

Parce que la rémunération au mérite exige l'augmentation sensible des salaires de certains employés sans que les autres puissent en bénéficier, chose que les syndicats ne sont pas prêts à accepter. Et tant que ces derniers campent sur leurs positions, l'appel de sirène des entreprises étrangères accentuera «l'hémorragie» dont souffrent les entreprises algériennes déjà bien dépourvues, notamment celles du secteur public.

Face à cette situation, Sonatrach a pris les mesures qui s'imposent en adoptant une nouvelle grille salariale en concertation avec les partenaires sociaux. Mais, n'est pas Sonatrach qui veut. Les autres entreprises qui sont loin de jouer dans la cour de Sonatrach pourront recourir à d'autres moyens de motivation pour faire adhérer leurs collaborateurs aux intérêts de leur entreprise. Stimuler vaut mieux que contraindre.

En effet, il revient à abandonner la politique du bâton qui a montré ses limites et actionner le levier de la carotte. Autrement, comment concilier les objectifs des collaborateurs avec ceux de l'entreprise ?

En matière d'«incentives», plusieurs alternatives s'offrent aux chefs d'entreprise mais sans l'implication active des pouvoirs publics, la tâche s'avère très ardue.

En plus du renforcement des dispositifs relatifs à l'intéressement et à la participation des salariés aux résultats de leur entreprise, il y a un autre moyen par lequel nos entreprises pourront attirer les meilleures compétences sans casser leur tirelire. Il s'agit de mettre en place des plans de stock-options. Or, s'introduire en Bourse constitue un préalable pour implémenter une telle politique. D'où la nécessité pour les pouvoirs publics de relancer dans les plus brefs délais le processus de mise en Bourse si l'on veut donner à nos entreprises les moyens de lutter à armes égales avec des entreprise étrangères qui seront de plus en plus présentes sur la place d'Alger dans les années à venir.

Le syndrome du pompier

Il est de notoriété publique que nos policymakers n'agissent que sous la contrainte. Or, le rôle des décideurs est d'anticiper les événements au lieu de les subir après coup. Et relancer les introductions en Bourse participe de cette anticipation à l'effet de doter nos entreprises d'instruments financiers nécessaires pour affronter la concurrence, ou du moins pour ne plus permettre à nos gestionnaires de s'abriter derrière ces contraintes pour justifier leurs éventuels échecs. Tant que les pouvoirs publics ne dépasseront pas cette fâcheuse habitude de jouer les pompiers au lieu d'avoir une vision stratégique cohérente avec l'objectif de faire de notre économie l'une des plus compétitives sur le pourtour méditerranéen, point de salut pour nos entreprises. Il est du devoir du politique de préparer le terrain favorisant l'introduction en Bourse des entreprises aussi bien publiques que privées.

Capitalisme familial quand tu nous tiens !

Le privé algérien a tendance à charger les pouvoirs politiques de tous les maux, alors qu'il a beaucoup de choses à se reprocher. L'entreprise privée doit sortir du carcan familial dans lequel elle continue à se murer pour s'ouvrir au monde extérieur à travers l'ouverture du capital aux investisseurs étrangers à la famille.
Financer son développement par l'injection d'argent frais se fait souvent, pour ne pas dire exclusivement, par le recours à l'endettement et quasiment jamais via le canal de l'Equity.

Stock-options ou comment faire des omelettes sans casser des œufs !

Les pouvoirs publics ont un programme ambitieux de création d'entreprises. Pour permettre aux Algériens qui ont du génie (et il y en a forcément parce qu'en Algérie nous n'avons pas que du pétrole mais aussi des idées) mais sans un rond dans leur poche de créer leur entreprise et d'attirer de brillants collaborateurs en leur offrant des plans de stock options avec une rémunération fixe modeste.

Le développement des plans de stock options constituerait également un moyen d'amener des cadres algériens expatriés à revenir travailler en Algérie, ce que les pouvoirs publics appellent de leurs voeux.

Une « stock option », pour rappel, est une option d'achat (le droit et non l'obligation d'acheter) d'actions de l'entreprise à un prix déterminé à l'avance à un horizon de temps donné.

A titre d'exemple, prenons une petite entreprise innovante avec de fortes perspectives mais dont les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Pour pouvoir enrôler de brillants collaborateurs, elle ne dispose pas de suffisamment de ressources pour pouvoir leur offrir des salaires alléchants. Dans un contexte où la ressource humaine compétente est devenue une denrée rare, la seule alternative à ce dilemme est d'intéresser les collaborateurs aux perspectives de l'entreprise en leur offrant une rémunération fixe d'un niveau modeste doublée d'un plan de stock options.

Supposons que le cours de l'action le jour de mise en place du plan de stock options est de 1.000 DA. Comme l'évolution du cours de l'action est étroitement corrélée aux perspectives de l'entreprise cotée, il serait fort à parier que le cours de l'action dans les années à venir se revalorisera en conséquence.

Imaginons que 5 ans après, l'entreprise devienne florissante avec d'excellents résultats. Le cours de l'action aurait certainement augmenté, soit 3.000 DA l'action.

Le plan de stock options consiste à dire au collaborateur : je vous donne le droit d'acheter dans 5 ans 10.000 actions à 1.500 DA l'action. Le collaborateur, s'il croit dans les perspectives de cette entreprise, accepterait ce package. A terme, si les anticipations se réalisent et que le cours de l'action soit effectivement à 3.000 DA, il achètera à son entreprise 10.000 actions à 1.500 DA l'unité qu'il pourra revendre tout de suite sur les marchés financiers à 3.000 DA l'action. Soit une plus-value de 10.000x (3.000 - 1.500) = 1.500.000 DA.

Ce n'est pas du domaine du rêve, mais c'est de cette manière que ça se passe dans les pays où les marchés boursiers sont développés. Une technique de rémunération très attrayante pour attirer de brillants cadres sans mettre à mal la trésorerie de l'entreprise.

Pour mettre en oeuvre cet instrument de rémunération, Il est impératif de relancer le compartiment actions de la Bourse d'Alger. Il y va de la crédibilité de notre pays vis-à-vis de la communauté financière internationale. Il est salutaire d'agir dans cette direction avant qu'il ne soit trop tard et que les carottes ne soient cuites .

07 juin 2007

Il faut sauver le soldat Tonic !


Les dommages collatéraux de la faillite du groupe Khalifa n’ont pas fini et les plaies ne se sont pas encore cicatrisées que surgisse ce que est appelé «L’Affaire Tonic ». C’est comme si les champions nationaux - quelle que soit la manière dont ils le sont devenus – sont inévitablement voués à connaître de pires difficultés si ce n’est disparaître purement et simplement.

Toutes les démocraties occidentales veillent jalousement à sauvegarder les intérêts des salariés à travers la sauvegarde des entreprises bien qu’elles soient privées et les exemples sont légions. Nous citerons les cas du groupe industriel français Alstom et de hedge fund américain LTCM.

L’entreprise Alstom qui était en 2003 au bord de la faillite a été sauvée d’une mort certaine par l’Etat français malgré l’hostilité des instances européennes de la concurrence. Marx a-t-il fini par prendre sa revanche ? Absolument pas. Sauver Alstom a plus d’avantages que d’inconvénients. Parce que sauver Alstom, c’est maintenir des technologiques dont tout le monde rêve, mais aussi, et je dirais surtout, maintenir un outil de production source de revenus pour 110 000 salariés. Il était ainsi inconcevable qu’un fleuron de la taille d’Alstom constructeur de trains, de centrales nucléaires et de paquebots comme le «Queen Mary II», connaisse le même sort que celui du Titanic. Parce que la disparition de cet acteur aurait laissé sur le carreau des dizaines de milliers de salariés. L’Etat français a fini par faire sortir le groupe Alstom de la mauvaise passe. Mieux encore, Alstom jouit actuellement d’une santé financière insolente.

Mais quelle mouche a piqué les Etats-Unis, royaume de libéralisme économique, pour entreprendre de sauver une entreprise à capital 100% privé, à coup de centaines de milliards de dollars injectés ? Les fondateurs du libéralisme économique se sont-il pour autant retourner dans leur tombe ? Au contraire.

En effet, le Long-Term Capital Management (LTCM) - fonds d'arbitrage new-yorkais – misait sur les marchés des sommes gigantesques empruntées, avec comme corollaire, un endettement énorme. Tant que la machine restait bien huilée tout se passait bien mais dès qu’un grain s’est mis de travers, toute cette belle martingale s’est écroulée comme un château de cartes entraînant sur son passage la dégringolade des marchés financiers de la planète. LTCM ne pouvait plus faire face à ses échéances autrement qu'en « coupant » ses colossales positions, ce qui aurait provoqué des krachs en série. La Réserve fédérale est intervenue pour renflouer les caisses de ce fonds non pas parce que les responsables de ce dernier entretiennent des relations privilégiées avec les dirigeants américains mais plutôt en raison du risque systémique encouru. Compte tenu des énormes positions prises par ce fonds, il constituait un maillon très important de la chaîne et qu’une faillite de ce maillon se serait propagé sur toute la sphère financière (bourses, banques, assurances …). Le réalisme de l’oncle Sam a pu contenir les conséquences fâcheuses de cette mésaventure au mépris de l’idéologie ultralibérale.

Coca-Cola et les Etats-Unis

La morale de l’histoire, c’est que les démocraties occidentales agissent en cohérence avec les aspirations et le bien-être de leurs peuples en entreprenant les mesures qui s’imposent pour aboutir à des solutions les plus optimales et pour l’entreprise et pour les salariés. Parce qu’au final les intérêts de l’entreprise, du citoyen et de l’Etat convergent vers un même objectif : L’Etat ne peut être fort qu’en présence d’entreprises puissantes. Il est bien de rappeler que la doctrine géopolitique américaine est «Tout ce qui est bon pour Coca-Cola est bon pour les Etats-Unis».

Suivant cette doctrine dont je suis partisan, tout ce qui est bon pour Cévital, Tonic et autre Hamoud Boualem est bon pour l’Algérie.

Tous les pays du monde orientent leurs politiques économiques et prennent leurs décisions dans l’optique de la constitution de champions nationaux parce que la diplomatie moderne se révèle beaucoup plus efficace par le canal d’entreprises fortes que via les chancelleries.

Il est dans l’intérêt de notre pays de favoriser l’émergence de champions nationaux privés capables d’imposer le «Made in Algeria» au-delà de nos frontières. Voir les boissons Hamoud Boualem sur les étals des grandes surfaces en France est aussi fort en termes d’images pour notre pays que le travail de nos représentations diplomatiques avec un avantage de taille c’est que Hamoud Boualem ne coûte rien pour le contribuable mais encore mieux il en rapporte.

«Too big to fail», oui mais en Algérie ?

Quelle que soit la situation financière de Tonic, il est injuste de faire porter le chapeau aux seuls propriétaires parce que l’Etat à travers la banque publique BADR porte aussi sa part de responsabilité.

Selon le principe de «Too big to fail» il est de la responsabilité morale de l’Etat de déployer tous les efforts aussi bien financiers que politiques pour venir à la rescousse d’entreprises en difficultés passagères pour le maintien de l’emploi.

Le groupe Tonic représente un enjeu - en termes d’emplois entre autres - tellement grand pour que les pouvoirs publics mettent tout en œuvre pour remettre l’emballagiste sur les rails

Il est heureux de constater que les pouvoirs publics se sont appropriés cette doctrine en prenant conscience de la nécessité de sauvegarder le leader algérien de l’emballage et de rassurer des milliers de salariés qui étaient aux abois.

Les déclarations du ministre des finances et la libération provisoire de Hamid Rebahi sont de nature à rassurer sur la volonté des pouvoirs publics à sauver le soldat Tonic.

12 février 2007

Arla Foods s’installe en Algérie



Arla Foods, spécialiste danois des produits laitiers, envisage de s’implanter en Algérie pour étendre ses activités de commercialisation du lait en poudre DANO.

Selon les déclarations du groupe scandinave, l’Algérie serait son « prochain engagement stratégique dans son activité de lait en poudre », après l'implantation réussie de l'entreprise sur le marché chinois ces deux dernières années.
Cette décision démontre, si besoin est, que les marchés émergeants de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient représentent, aux yeux des producteurs laitiers, de vraies opportunités rivalisant avec le marché asiatique.

Selon Arla, Le marché algérien et plus généralement ceux de l'Afrique du Nord avaient été « éclipsés » par la croissance asiatique, tout en soulignant que les producteurs algériens de lait sont loin de satisfaire la demande domestique.

La consommation de lait en Algérie est en croissance annuelle de 8%. Selon la firme scandinave, notre pays fait partie du top 5 mondial des marchés du lait en poudre. La production locale ne satisfait que 10% de la demande, ce qui rend le marché algérien très alléchant pour les firmes internationales des produits laitiers.

Arla est unique en son genre sur le marché compte tenu que l’entreprise est la propriété des producteurs de lait. Le fait que le lait en poudre commercialisé provient de ses propres vaches est un gage de grande qualité du lait sortant des usines d’Arla.

27 avril 2006

DANONE se renforce au capital de sa filiale algérienne



(AOF) - Danone a signé un protocole d'accord en vue de porter sa participation dans Danone Djurdjura, leader des produits laitiers frais en Algérie, de 51% à 95%. Cet accord s'inscrit dans la stratégie du groupe agroalimentaire de renforcer ses positions dans la zone Afrique du Nord/Moyen Orient. L'opération sera effective d'ici fin juin sous réserve de la réalisation de conditions suspensives. La société sera alors consolidée par intégration globale.
Danone Djurdjura a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de plus de 60 millions d'euros à travers ses principales marques : Danao, Petit Gervais aux Fruits, Activia, Danette et Fruix.
Monsieur Boussaad Batouche, un des partenaires du groupe Danone depuis la création de Danone Djurdjura en 2001, détiendra 5% du capital.

28 mars 2006

Les projets d’Alcatel en Algérie


L’équipementier français Alcatel met les bouchées doubles pour renforcer sa position en Algérie et préserver les 70% de parts de marché qu’il a acquis dans tout ce qui a trait à la communication d’entreprise.
Dans ce cadre, sa filiale en Algérie a réuni hier à Alger ses potentiels clients que sont les grandes entreprises et administrations pour présenter ses différents services. Son directeur général, Slimen Djellab, a, lors d’une conférence de presse, rappelé les trois grands chantiers qui constituent, en fait, les «axes stratégiques» d’Alcatel sur le marché algérien qu’il considère comme étant «le plus important dans la région du Maghreb».

L’ADSL, où l’équipementier français se place en leader mondial avec pas moins de 80 millions de lignes, est le premier créneau qu’il compte beaucoup investir. Dans ce cadre, révèle Djellab, des négociations avec l’opérateur historique Algérie Télécom sont menées depuis environ 7 mois et ont toutes les chances d’aboutir. Alcatel, selon son premier responsable, suit de très près l’importante opération Ousratic qui permettra pour la précision à 7 millions de foyers de disposer d’un PC à l’horizon 2009. C’est dire toutes les opportunités qui s’offrent à cette entreprise et à bien d’autres en matière d’équipements pour les réseaux haut débit. Alcatel se dit prêt à apporter sa contribution à la démocratisation de l’Internet en Algérie même dans les régions enclavées grâce à sa maîtrise de l’ADSL par satellite (boucle locale). La modernisation du réseau ferré algérien est cet autre chantier sur lequel la firme française pourrait intervenir. Pour rappel, des négociations avec la SNTF (la SNCF algerienne) sont en cours. Le troisième axe stratégique porte sur les réseaux entreprises. Pour Slimen Djellab, Alcatel veut à travers ses services «accompagner les entreprises algériennes, notamment les PME, dans le processus de leur modernisation et de mise à niveau». Dans ce sens, Alcatel, selon son DG, met à la disposition de ses clients non seulement l’outil mais surtout la formation. En fait, et comme déjà rapporté, les entreprises, les universitaires et les administrations ont à leur disposition un show room pour être au fait de l’utilisation des technologies qui leur sont offertes. Ce centre de formation, a expliqué le vice-président pour la région Mena, Afrique de l’Ouest, Inde et Turquie, Pascal Dussiau, «est également ouvert aux pays voisins de la région Afrique du Nord». Pour ce responsable, l’Algérie va devenir à court terme «un véritable pôle de développement».

Par ailleurs, Alcatel travaille actuellement avec les opérateurs algériens, Algérie Télécom et Orascom Telecom Algérie, dans des projets de pose de câbles de fibres optiques sous-marins. Avec ce dernier avec qui il est question de relier Alger-Marseille-Annaba par un câble, les choses semblent bien avancées, selon le DG d’Alcatel Algérie. Le ligne Marseille-Annaba a été réceptionnée et celle de Marseille-Alger le sera incessamment, a-t-il expliqué. (le Quotidien d'Oran)