Pour assurer l'intégration des populations d'origine étrangère et faire face au phénomène de discrimination à l'embauche, d'aucuns et à leur tête Nicolas Sarkozy préconisent l'adoption du principe de la discrimination positive et d'autres notamment Claude Bébéar, le recours au CV anonyme.
Le principe du CV anonyme consiste à ce que les recruteurs n'auront plus accès à l'identité et aux coordonnées (nom, prénom, adresse…) du candidat. Ce qui suppose que dans la phase de présélection, seules les compétences des candidats rentreront en ligne de compte dans les choix du recruteur.
Toutefois l'efficacité de cet anonymat est battue en brèche tant en amont qu'en (et surtout) aval.
En amont, à partir du cursus et des expériences du candidat transparaîtront les origines de celui-ci. Le cas le plus évident concerne les étrangers qui ont effectué une formation ou acquis une expérience dans leur pays d'origine. Quand un candidat mentionne sur son CV qu'il a obtenu un diplôme dans une Université étrangère, tout le monde comprendra que l'anonymat est vachement bien gardé (sic).
Idem pour les français issus de l'immigration: Parce qu'on a fait ses études secondaires dans un quartier chaud de la région parisienne et que l'on est obligé de mentionner sur son CV, il est difficile d'échapper aux mesure anti-dumping du processus de recrutement pour utiliser un jargon cher aux institutions du commerce international jalouses du respect de la concurrence juste et loyale.
Dans ce cadre, les services des ressources humaines auront à cœur joie de deviner les origines du candidat. Qui sait, peut être un prix sera institué dans chaque Direction des ressources humaines pour récompenser les collaborateurs qui sauront deviner les origines des candidats à la lumière de leurs formations et expériences antérieures.
Si malgré la vigilance des services recruteurs, certains candidats réussissent à passer au travers les mailles du filet, l'entretien d'embauche assumera le rôle de la sélection naturelle. A moins de permettre aux candidats d'être cagoulés lors de cet entretien avec une légère déformation de leurs voix pour cacher les accents.
La morale de l'histoire la question de la discrimination à l'embauche est une affaire de culture et de mentalités. En ce sens, on ne change pas la société à coup de décrets. Il faut agir sur les mentalités. Le politique, au lieu d'imposer à l'entreprise les voix et moyens au travers l'institutionnalisation du CV anonyme doit plutôt donner l'exemple en encourageant la diversité dans les institutions politiques Avec ou sans CV anonyme la discrimination subsistera tant que l'hypocrisie reste de mise au sein de la société.
Alors, anonyme dites vous?
DjameL
Le principe du CV anonyme consiste à ce que les recruteurs n'auront plus accès à l'identité et aux coordonnées (nom, prénom, adresse…) du candidat. Ce qui suppose que dans la phase de présélection, seules les compétences des candidats rentreront en ligne de compte dans les choix du recruteur.
Toutefois l'efficacité de cet anonymat est battue en brèche tant en amont qu'en (et surtout) aval.
En amont, à partir du cursus et des expériences du candidat transparaîtront les origines de celui-ci. Le cas le plus évident concerne les étrangers qui ont effectué une formation ou acquis une expérience dans leur pays d'origine. Quand un candidat mentionne sur son CV qu'il a obtenu un diplôme dans une Université étrangère, tout le monde comprendra que l'anonymat est vachement bien gardé (sic).
Idem pour les français issus de l'immigration: Parce qu'on a fait ses études secondaires dans un quartier chaud de la région parisienne et que l'on est obligé de mentionner sur son CV, il est difficile d'échapper aux mesure anti-dumping du processus de recrutement pour utiliser un jargon cher aux institutions du commerce international jalouses du respect de la concurrence juste et loyale.
Dans ce cadre, les services des ressources humaines auront à cœur joie de deviner les origines du candidat. Qui sait, peut être un prix sera institué dans chaque Direction des ressources humaines pour récompenser les collaborateurs qui sauront deviner les origines des candidats à la lumière de leurs formations et expériences antérieures.
Si malgré la vigilance des services recruteurs, certains candidats réussissent à passer au travers les mailles du filet, l'entretien d'embauche assumera le rôle de la sélection naturelle. A moins de permettre aux candidats d'être cagoulés lors de cet entretien avec une légère déformation de leurs voix pour cacher les accents.
La morale de l'histoire la question de la discrimination à l'embauche est une affaire de culture et de mentalités. En ce sens, on ne change pas la société à coup de décrets. Il faut agir sur les mentalités. Le politique, au lieu d'imposer à l'entreprise les voix et moyens au travers l'institutionnalisation du CV anonyme doit plutôt donner l'exemple en encourageant la diversité dans les institutions politiques Avec ou sans CV anonyme la discrimination subsistera tant que l'hypocrisie reste de mise au sein de la société.
Alors, anonyme dites vous?
DjameL
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