La guerre pour la succession présidentielle serait-elle déjà ouverte à Alger ? Il le semble bien. D'un côté, Abdelaziz Belkhadem, considéré comme le Dominique de Villepin local car protégé du président Bouteflika et secrétaire général du FLN. De l'autre, dans le rôle d'un Sarkozy qui occuperait Matignon, Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement, souvent comparé à Poutine pour son cynisme politique et ses attaches avec les services de sécurité de l'armée. Les deux hommes se rendent coup pour coup depuis un mois. Augmentation de salaires des fonctionnaires, révision de la Constitution, agenda des réformes : si l'un dit blanc, l'autre dit noir. Le changement de Premier ministre a été évoqué plus d'une fois : « c'est le voeu de Bouteflika. S'il ne l'a pas réalisé avant de tomber malade, cela paraît plus difficile maintenant », estime un ex-chef du gouvernement à ce poste. On murmure aussi que le candidat du président, Chakib Khelil, ministre de l'Energie, ne fait pas l'unanimité chez les militaires. Khelil est accusé d'avoir bradé le secteur pétrolier aux Américains en concoctant une réforme qui permet aux étrangers de posséder une partie du sous-sol algérien. Mauvais signe, les textes d'application de la loi sont toujours en souffrance. (Le Point)
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