La voiture low cost produite (ou à produire) par le groupe Renault un peu partout dans le monde notamment en Roumanie, Brésil, Iran et Maroc doit elle être achetée par les algériens ?
Tous les grands groupes industriels reconnaissent dans leurs déclarations le caractère stratégique du marché algérien. Or, l’Algérie reste toujours perçue sous l’angle d’un marché-client mais rarement (pour ne pas dire jamais) sous l’optique d’un partenariat mutuellement bénéfique.
On se souvient du feuilleton malheureux de Daewoo qui avait investit (commercialement bien sûr) massivement le marché algérien sous la bénédiction des autorités de l’époque. Daewoo s’est vu offrir un marché de consommateurs sous un plateau en or sans aucune contrepartie pour les algériens parce qu’au moment d’investir (qui dit investir, dit aussi et surtout création d’emplois pour des algériens), les responsables du groupe sud-coréen ont opté pour le Maroc.
De la même manière, Renault a décidé de fabriquer la Logan dans un certain nombre de pays entre autres le Maroc et c’est tant mieux pour le peuple marocain. On comprend aisément la décision de Renault qui a préféré le Maroc dont le climat des affaires, reconnaissons-le, est meilleur que celui de son voisin algérien. C’est ainsi que Renault s’est certainement dit : Pourquoi investir en Algérie (donc créer des emplois pour des algériens) alors que nos ventes sont florissantes dans ce pays sans avoir le besoin de nous y installer ? Autrement, pourquoi s’acheter une vache quand on peut se procurer du lait gratuitement ?
Personnellement, je trouve le raisonnement de Renault est très pragmatique. En contrepartie celui des algériens est des plus absurde et masochiste ! Souvenez-vous de la dernière visite du Premier ministre chinois en France pour comprendre le pragmatisme chinois. Les chinois ont dit aux autorités françaises : Nous sommes près à vous acheter des airbus à condition qu’Airbus s’installe en Chine ! Ils ont eu gain de cause !! Et en s’installant en chine, Airbus ne créera pas seulement des emplois pour les chinois mais aussi et surtout cette opération s’accompagnera d’un transfert de technologie et quelle technologie !!
Il est temps que les algériens se rendent compte que les relations commerciales ne sont jamais basés sur des sentiments et dans une moindre mesure sur la qualité d’un produit (des produits de qualité équivalente existent toujours chez des concurrents) mais plutôt sur des intérêts mutuels. Or, le marché algérien continue à être considéré très porteur commercialement mais quant il s’agit de se décider à y investir, les multinationales ont tendance à opter pour nos voisins marocains et tunisiens.
Tant que l’acte d’achat par des algériens d’un produit étranger n’est pas utilisé comme un acte de lobbiying, les IDE (investissements directs à l’etranger) continueront à éviter l’Algérie.
Tous les grands groupes industriels reconnaissent dans leurs déclarations le caractère stratégique du marché algérien. Or, l’Algérie reste toujours perçue sous l’angle d’un marché-client mais rarement (pour ne pas dire jamais) sous l’optique d’un partenariat mutuellement bénéfique.
On se souvient du feuilleton malheureux de Daewoo qui avait investit (commercialement bien sûr) massivement le marché algérien sous la bénédiction des autorités de l’époque. Daewoo s’est vu offrir un marché de consommateurs sous un plateau en or sans aucune contrepartie pour les algériens parce qu’au moment d’investir (qui dit investir, dit aussi et surtout création d’emplois pour des algériens), les responsables du groupe sud-coréen ont opté pour le Maroc.
De la même manière, Renault a décidé de fabriquer la Logan dans un certain nombre de pays entre autres le Maroc et c’est tant mieux pour le peuple marocain. On comprend aisément la décision de Renault qui a préféré le Maroc dont le climat des affaires, reconnaissons-le, est meilleur que celui de son voisin algérien. C’est ainsi que Renault s’est certainement dit : Pourquoi investir en Algérie (donc créer des emplois pour des algériens) alors que nos ventes sont florissantes dans ce pays sans avoir le besoin de nous y installer ? Autrement, pourquoi s’acheter une vache quand on peut se procurer du lait gratuitement ?
Personnellement, je trouve le raisonnement de Renault est très pragmatique. En contrepartie celui des algériens est des plus absurde et masochiste ! Souvenez-vous de la dernière visite du Premier ministre chinois en France pour comprendre le pragmatisme chinois. Les chinois ont dit aux autorités françaises : Nous sommes près à vous acheter des airbus à condition qu’Airbus s’installe en Chine ! Ils ont eu gain de cause !! Et en s’installant en chine, Airbus ne créera pas seulement des emplois pour les chinois mais aussi et surtout cette opération s’accompagnera d’un transfert de technologie et quelle technologie !!
Il est temps que les algériens se rendent compte que les relations commerciales ne sont jamais basés sur des sentiments et dans une moindre mesure sur la qualité d’un produit (des produits de qualité équivalente existent toujours chez des concurrents) mais plutôt sur des intérêts mutuels. Or, le marché algérien continue à être considéré très porteur commercialement mais quant il s’agit de se décider à y investir, les multinationales ont tendance à opter pour nos voisins marocains et tunisiens.
Tant que l’acte d’achat par des algériens d’un produit étranger n’est pas utilisé comme un acte de lobbiying, les IDE (investissements directs à l’etranger) continueront à éviter l’Algérie.
Alors faut-il vraiment acheter la Logan ?
2 commentaires:
En effet comme vous le soulignez en parlant du climat des affaires, la situation géopolitique est moins stable en Algérie qu'au Maroc et un chef d'entreprise doit prendre en compte cet aspect de la situation pour la sécurité de ses investissments.
Mais la France n'achète-t'elle pas une partie de son gaz en Algérie?
Oui elle achète bien son gaz en Algérie parce que d'une part elle n'a pas le choix vu que les autres pays du Maghreb n'ont pas du gaz et d'autres part la France ne prend pas de risque d'investissement à acheter son gaz à partir d'Algérie parce qu'il s'agit d'une simple opération d'exportation. Total qui s'est interessé que recemment en Algérie alors que les américains n'ont jamais quitté le sahara algérien! Les américains qui sont pragmatiques, ils agissent, les français qui sont suivistes réagissment aux situations plutot.
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