(AOF) - Danone a signé un protocole d'accord en vue de porter sa participation dans Danone Djurdjura, leader des produits laitiers frais en Algérie, de 51% à 95%. Cet accord s'inscrit dans la stratégie du groupe agroalimentaire de renforcer ses positions dans la zone Afrique du Nord/Moyen Orient. L'opération sera effective d'ici fin juin sous réserve de la réalisation de conditions suspensives. La société sera alors consolidée par intégration globale.
27 avril 2006
DANONE se renforce au capital de sa filiale algérienne
(AOF) - Danone a signé un protocole d'accord en vue de porter sa participation dans Danone Djurdjura, leader des produits laitiers frais en Algérie, de 51% à 95%. Cet accord s'inscrit dans la stratégie du groupe agroalimentaire de renforcer ses positions dans la zone Afrique du Nord/Moyen Orient. L'opération sera effective d'ici fin juin sous réserve de la réalisation de conditions suspensives. La société sera alors consolidée par intégration globale.
28 mars 2006
Les projets d’Alcatel en Algérie
L’ADSL, où l’équipementier français se place en leader mondial avec pas moins de 80 millions de lignes, est le premier créneau qu’il compte beaucoup investir. Dans ce cadre, révèle Djellab, des négociations avec l’opérateur historique Algérie Télécom sont menées depuis environ 7 mois et ont toutes les chances d’aboutir. Alcatel, selon son premier responsable, suit de très près l’importante opération Ousratic qui permettra pour la précision à 7 millions de foyers de disposer d’un PC à l’horizon 2009. C’est dire toutes les opportunités qui s’offrent à cette entreprise et à bien d’autres en matière d’équipements pour les réseaux haut débit. Alcatel se dit prêt à apporter sa contribution à la démocratisation de l’Internet en Algérie même dans les régions enclavées grâce à sa maîtrise de l’ADSL par satellite (boucle locale). La modernisation du réseau ferré algérien est cet autre chantier sur lequel la firme française pourrait intervenir. Pour rappel, des négociations avec la SNTF (la SNCF algerienne) sont en cours. Le troisième axe stratégique porte sur les réseaux entreprises. Pour Slimen Djellab, Alcatel veut à travers ses services «accompagner les entreprises algériennes, notamment les PME, dans le processus de leur modernisation et de mise à niveau». Dans ce sens, Alcatel, selon son DG, met à la disposition de ses clients non seulement l’outil mais surtout la formation. En fait, et comme déjà rapporté, les entreprises, les universitaires et les administrations ont à leur disposition un show room pour être au fait de l’utilisation des technologies qui leur sont offertes. Ce centre de formation, a expliqué le vice-président pour la région Mena, Afrique de l’Ouest, Inde et Turquie, Pascal Dussiau, «est également ouvert aux pays voisins de la région Afrique du Nord». Pour ce responsable, l’Algérie va devenir à court terme «un véritable pôle de développement».
Par ailleurs, Alcatel travaille actuellement avec les opérateurs algériens, Algérie Télécom et Orascom Telecom Algérie, dans des projets de pose de câbles de fibres optiques sous-marins. Avec ce dernier avec qui il est question de relier Alger-Marseille-Annaba par un câble, les choses semblent bien avancées, selon le DG d’Alcatel Algérie. Le ligne Marseille-Annaba a été réceptionnée et celle de Marseille-Alger le sera incessamment, a-t-il expliqué. (le Quotidien d'Oran)
24 mars 2006
Carrefour voit grand en Algérie
20 mars 2006
Maroc : télés et radios privées arrivent dès avril prochain
Hédiard ouvre à Alger
01 mars 2006
La chaine de restauration rapide Quick en Algérie avant fin Juin !
24 février 2006
50% d'Algériens seraient favorables au traité d'amitié franco-algérien
Le Sahara algérien sous surveillance américaine
21 février 2006
Algérie : La guerre de succession a-t-elle vraiment commencé?
13 février 2006
La Chine accroît sa présence en Algérie
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont crû de 43 % en 2005 par rapport à l'année précédente.
11 février 2006
La note d'hospitalisation de Bouteflika a bel et bien été réglée
Les mystères d'Alger
08 février 2006
EADS Astrium va fournir 2 satellites d'observation à l'Algérie
Dans un communiqué, la filiale satellites d'EADS précise que le satellite Alsat-2A sera intégré et testé en France dans ses locaux tandis que l'Alsat-2B sera intégré en Algérie au sein de l'Unité de développement de petits satellites (UDPS) à Oran.
"Le programme Alsat-2 comprend également la mise en oeuvre de deux segments au sol de contrôle et d'un terminal image permettant l'exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien", ajoute EADS Astrium, sans donner le montant du contrat.
Plus tôt dans la journée, le groupe, associé à l'agence spatiale indienne Isro, a annoncé le gain d'un contrat portant sur la construction du satellite de télécommunications W2M pour le compte d'Eutelsat. (Reuters)
06 février 2006
Processus de Barcelone : Les patrons algériens sont amers
Lancé il y a quelques années, le pont logistique entre Oran (430 km à l'ouest d'Alger) et Alicante n'avance pas à cause du peu d'intérêt des Espagnols. Ce projet devrait surtout permettre aux hommes d'affaires des deux pays de se préparer à l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange entre le Maghreb et l'UE, prévue pour 2010 par le processus de Barcelone. Le pont logistique entre Oran et Alicante, l'un des rares projets initiés entre les hommes d'affaires algériens et espagnols, est victime de l'échec du partenariat euroméditerranéen. "Les relations d'affaires entre les opérateurs économiques maghrébins et européens ne sont pas développées, estime Naoum Benamer, consultant et directeur d'une PME à Oran. Mais il n'y a pas de sentiments dans les affaires. Les patrons maghrébins doivent faire des efforts pour faire face à la concurrence des produits européens."
Cet optimisme n'est pas partagé par de nombreux patrons algériens. Entrée en vigueur le 1er septembre dernier, l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE, qui prévoit une zone de libre-échange en 2017, a déjà mis sur le pavé un millier de travailleurs de l'Entreprise nationale du sucre. D'autres entreprises publiques et privées sont menacées de fermeture. "Les produits algériens ne répondent pas aux normes européennes et il faut du temps et de l'argent pour les adapter. La mise à niveau des entreprises n'a pas donné de résultats, estime un chef d'entreprise. Concurrencée par la Chine, l'Europe veut se rabattre sur le Maghreb pour vendre ses produits."
Mise à niveau. Un avis partagé par le patron de Bya Electronis, partenaire de Thomas Multimédia en Algérie : "Les entreprises européennes veulent se servir des entreprises maghrébines pour pénétrer notre marché. Peut-on parler de partenariat lorsque la circulation des personnes est assujettie à des quotas de visas ?" Les rares entreprises algériennes capables d'exporter leurs produits vers l'Europe sont confrontées à la bureaucratie locale et au protectionnisme européen. "L'Europe applique une taxe spécifique de 400 euros sur la tonne de sucre dans le cadre de la PAC, ce qui rend impossible toute exportation algérienne de sucre vers l'Europe", souligne Issaâd Rebrab, propriétaire du groupe privé Cevital (agroalimentaire).
L'idée de limiter le processus de Barcelone aux seuls pays européens de la Méditerranée ne semble pas suffisante pour relancer le partenariat euroméditerranéen. "En dehors de la France, les autres pays européens de la Méditerranée ont eux-mêmes besoin des aides européennes. Si des pays comme l'Allemagne ne s'impliquent pas, c'est l'échec, estime un ancien ministre. L'échec du processus de Barcelone est dû à l'absence d'une volonté politique de la part des Européens qui sont préoccupés par l'élargissement vers l'Est. Mais il ne faut perdre de vue que les pays du sud de la Méditerranée sont empêtrés dans la mauvaise gouvernance." Toutefois, le temps est compté aussi bien pour les patrons algériens obligés à mettre à niveau leurs entreprises que pour l'UE qui est de plus en plus confrontée à la montée de l'influence américaine dans le Maghreb.
04 février 2006
De l'avenir de la relation franco-algérienne
Par Yazid Sabeg (Le Figaro)
Maintes fois réitéré – la dernière, à Alger en mars 2003 –, ce désir réciproque de rapprochement et d'alliance a jusqu'ici été sans cesse reporté. Le parcours tumultueux de la loi du 23 février 2005 est le dernier obstacle en date. Les circonstances de son adoption, et le débat public soulevé par l'article 4, prochainement déclassé, nous rappellent l'ampleur des tensions, des non-dits, et le chemin qui reste à parcourir.
Il n'est pas inutile de revenir sur les raisons de ces difficultés et de ces errements. La reconnaissance du fait colonial comme un dévoiement contraire aux valeurs de la République est certainement un point de passage obligé du rapprochement et de l'apaisement des esprits. Mais cet effort de reconnaissance est trop souvent compris comme une injonction à l'aveu, à l'excuse ou à la repentance. Au contraire, re-connaître consiste à «connaître à nouveau», à caractériser les faits pour les porter à la lumière et les restituer dans toute leur complexité. C'est déjà bien suffisant, pour ne pas en plus s'enferrer dans la comptabilisation morale des bienfaits et des crimes.
La tentation de l'excuse égare les esprits sur de fausses pistes. Elle a déjà provoqué suffisamment de ravages et compromet toute réconciliation. Elle attise les passions et invite à rejouer, presque un demi-siècle plus tard, un sordide «remake» de la guerre d'Algérie par descendants interposés. Elle pousse les inquisiteurs à refaire le procès de la colonisation, quitte à adopter un regard anachronique sur les décisions de l'époque. Elle excite par réaction les thuriféraires des «effets positifs» qui veulent rappeler «les mérites» de la «mission civilisatrice». Ces débats stériles opposeront toujours ceux qui accusent «la France d'être une garce» à ceux qui donnent dans la crispation républicaine bornée parce que «la colonisation avait du bon». Cette confrontation est inutile pour la bonne compréhension d'une histoire complexe, et préjudiciable pour notre rayonnement. A fortiori quand l'ex-colonisateur s'attribue les bons points et s'immisce dans les affaires d'un pays indépendant, en suggérant indirectement tout le rôle bénéfique dont celui-ci serait logiquement redevable !
Nous venons de vivre un nouvel épisode de cet accès d'arrogance et de régression. La guerre des mémoires s'accélère, car certains se sentent attaqués, d'autres insuffisamment reconnus, et tout le monde revendique agressivement «un» passé, s'inventant parfois des filiations imaginaires, déformant la réalité et voyant partout la perpétuation du système colonial, d'autant plus caricaturé qu'il est méconnu, et rabattant sur une souffrance personnelle ce qui relève d'une douleur collective et d'une leçon universelle.
Face à cela, il est bon de rappeler deux ou trois choses très simples. L'auscultation passionnelle et compassionnelle de l'histoire doit cesser. Elle n'a aucun sens. La France n'a pas attendu une quelconque repentance de l'Allemagne pour lui tendre la main et construire un avenir commun avec elle sur la base du traité de l'Elysée, en 1963.
Imposée par la force, achevée dans la douleur, la présence française en Afrique du Nord n'était pas désirée, et n'avait pas lieu d'être. Elle ne peut pas faire l'objet d'une pesée en terme d'aspects «positifs» ou «négatifs». C'est une curieuse habitude que d'estimer les bienfaits d'une situation déjà en elle-même illégitime.
Ensuite, nous sommes dans une conjoncture historique exceptionnelle. Le président a décidé de la saisir, l'opinion publique doit faire de même. Les responsables qui vont prendre la relève en France et en Algérie n'ont été ni témoins ni acteurs directs de la colonisation ou de la décolonisation. Ils n'ont rien à se reprocher et ont simplement le devoir de mieux comprendre ce qui s'est passé. Ceux qui ont connu la guerre, arrivés au soir de leur vie, souhaitent légitimement témoigner d'un divorce traumatisant. Une nouvelle génération d'historiens émerge, les travaux universitaires prennent l'ascendant sur les partis pris militants. C'est le moment propice où les pages douloureuses doivent se tourner.
L'avenir de la relation franco-algérienne peut compter sur deux piliers. D'abord, les liens humains qui unissent les deux pays sont multiples et profonds. Notre mémoire est plurielle. Il n'y a pas les «descendants des ex-colonisateurs» d'un côté, et les «descendants des ex-colonisés» de l'autre. Les liens humains qui se sont tissés sont trop étroits et rendent caduque toute tentative de lecture en ce sens. L'Algérie a été française, les «Franco-Algériens» sont divers, multiethniques, composés de ceux qu'on appelait des Français de souche européenne, d'immigrés, d'enfants d'immigrés, de harkis, d'enfants de harkis. Le peuple de notre pays comporte cet élément gigantesque de plusieurs millions de personnes, pétris de sentiments d'attachement profonds pour la France, des Franco-Algériens qui ont souffert de la déchirure de l'indépendance et des conditions dans lesquelles elle s'est faite, d'autres qui ont perdu un être cher, qui ont le sentiment d'avoir perdu une partie d'eux-mêmes. Cet enchevêtrement complexe impossible à défaire a irrévocablement façonné l'histoire des deux pays dans une étoffe indéchirable. Deux pays forcés «à s'entendre l'un avec l'autre», sous peine d'engendrer des déchirements internes douloureux.
La mixité franco-algérienne doit être reconnue et déboucher rapidement sur une alliance stratégique, structurée, et dense, car – et c'est le deuxième pilier – c'est l'intérêt mutuel des deux pays. La France doit se projeter dans ce que sera le Maghreb dans quelques années seulement : 100 millions de personnes, le premier locuteur de notre langue nationale, un terrain privilégié de rayonnement, un partenaire central à tous les niveaux. Cette collaboration géopolitique est absolument vitale pour la France, dans une région du monde qui sera sans doute la seule où elle aura quelque influence et pourra défendre son rang de puissance. Cette alliance s'impose aussi comme une pièce maîtresse de l'Union du Maghreb arabe, et le maillon essentiel d'une alliance plus large entre l'Europe et le Maghreb.
Pour ces raisons, comme beaucoup de Français, je soutiens la décision du président de la République de faire abroger l'article incriminé. Profitons de cette décision pour mettre un terme à la guerre des mémoires qui empoisonne les relations entre les deux pays. Je suis convaincu qu'elle nous permettra de commémorer le fait colonial sans passions déplacées, comme une douleur dont la mémoire ne doit pas affecter l'avenir.
Reconnaître son passé, c'est faire émerger les pages sombres qui y ont été enfouies, occultées, non pour se repentir ou s'enorgueillir, mais pour les partager. Ce sera possible lorsque sera établi un vaste champ de coopération politique qui traitera ainsi de notre histoire commune. Villes jumelées, échanges scolaires ou universitaires, programmes de langues, rédaction d'un manuel d'histoire en commun, comme ce sera bientôt le cas entre la France et l'Allemagne : les projets potentiels ne manquent pas. L'alliance franco-algérienne devra inclure une dimension politique et stratégique, animée par les institutions, enrichie par la contribution des sociétés civiles, et en particulier les historiens.
01 février 2006
La privatisation du Crédit Populaire d'Algérie est lancée
La banque publique détenue à 100 % par l'État algérien ouvre son capital à plus de 51 %. La Société Générale, BNP Paribas et le Crédit Agricole regarderaient le dossier.
La majorité du capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA), banque publique détenue à 100 % par l'État algérien, sera cédée. "La participation au capital du Crédit Populaire d'Algérie sera de 51 % au minimum.
Le futur repreneur sera en position d'actionnaire majoritaire", a déclaré jeudi 26 janvier le PDG du CPA, Mohamed Djellab. Sélectionnée en octobre dernier pour accompagner la première privatisation d'une banque publique algérienne, Rothschild France a jusqu'à fin 2006 pour trouver un "partenaire stratégique" au CPA.
"Rothschild va entamer ses travaux de recherche d'un partenaire en février", a précisé Mohammed Djellab. Et c'est pendant ce mois que le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, devrait venir à Alger pour discuter avec les autorités algériennes de la privatisation du CPA. Cette opération intéresse également BNP Paribas, le Crédit Agricole et d'autres banques européennes. Il y a quelques jours, le Lord-maire de la City de Londres, David Brewer, était à Alger avec une délégation comprenant notamment cinq banques britanniques dont la Barclays et HSBC. La privatisation du CPA a été évoquée.
Satisfaction politique. L'intérêt des banques étrangères pour le CPA permet au ministre algérien des Finances, Mourad Medelci, de bomber le torse. "Les scandales financiers qui ont secoué les banques publiques n'ont pas eu d'impact sur cette privatisation. La preuve, il y a beaucoup de banques étrangères intéressées par le CPA", a déclaré récemment Mourad Medelci. Mais le problème des clients peu solvables et des effectifs du CPA risquent de peser lourd dans les négociations.
"La Société Générale mise beaucoup sur l'Algérie, mais elle n'est pas prête à mettre le paquet pour racheter le CPA. Elle est certes intéressée par cette banque, mais au prix du marché", confie une source proche du dossier. Les autorités algériennes recherchent une banque de standing international de premier plan pour améliorer la compétitivité du secteur bancaire algérien, accroître la part de marché du CPA et sa contribution à l'économie. Avec 12 % du marché bancaire algérien, le CPA est considéré par les spécialistes comme la banque publique la moins risquée.
Les autres banques, à l'image de la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Banque d'agriculture et de développement rural (BADR) ont été secouées ces derniers mois par des scandales financiers sans précédent avec des détournements de plusieurs centaines de millions d'euros.
Source : La Tribune
28 janvier 2006
Mittal Steel, propriétaire du complexe El-Hadjar, lance une OPA sur Arcelor
Arcelor venait juste de s’assurer, via une OPA hostile, le contrôle du sidérurgiste canadien Dofasco après une rude bataille avec le groupe allemande ThyssenKrupp. C’est justement, le fait que gagner cette bataille va lui coûter cher. Parce que le groupe Mittal Steel s’est accordé avec l’allemand ThyssenKrupp pour lui céder à l’issue de cette OPA la propriété du canadien Dofasco !
Les autorités française (mais aussi espagnoles et luxembourgeoises) vont elle se prévaloir du prétexte de patriotisme économique pour s’opposer à cette opération ? Il est difficile à partir du moment que l’opération en cours de rachat du canadien par Arcelor n’a émeut personne en France. Alors il serai mal venu d’applaudir quand c’est un groupe français qui rachète une entreprise étrangère et de crier ô loup dès que ce sont des étranger qui lorgnent sur une entreprise française !
L’épisode Danone va-t-il se reproduire ? Les analystes plaident plutôt pour la réussite de cette opération tout en pariant sur le relèvement du prix de l’offre.
OPA (Offre Publique d’Achat) : l’offre d’achat qu’une entreprise (le prédateur) lance une autre entreprise cotée en bourse (la cible)
OPA hostile : une OPA est dite hostile (par opposition à amicale) lorsqu'elle est lancée sans que les dirigeants de l’entreprise cible ne soient d'accord.
Arcelor 2eme sidérurgiste mondial est issu de la fusion en 2002 du français Usinor, le luxembourgeois Arbed et l’espagnol Aceralia
25 janvier 2006
Algérie - Russie : contrat de vente d’armes d’une valeur de 4 Mds USD !
Le package porte également sur des contrats de livraison de 28 avions chasseurs Su-30, de 8 divisions de systèmes missile sol-air et une série de chars de combat T-90s.
Les entreprises russes de défense ont également signé un certain nombre d'accords pour la modernisation et la réparation des armes et des équipements militaires de type soviétique actuellement exploités par l'armée algérienne.
Les paiements de ces livraisons seront effectués selon un schémas complexe qui présuppose un effacement partiel de la dette algérienne à l’égard de l'ex-URSS. A noter que la dette russe contractée par l’Algérie dans les années 70 représente actuellement près de 25% de la dette extérieure algérienne.
Dans un futur proche, l’Algérie achètera éventuellement plus de 50 avions d’entraînement de type Yak-130 et quelque 30 systèmes de défense aérienne Tunguska M1.
Métro d’Alger : Les choses sérieuses vont enfin commencer !
D'une longueur de 9 km, la première phase de la ligne 1 comprendra 10 stations, reliant Haï el Badr à Tafourah Grande Poste. Cette ligne sera, à l’instar de la ligne 14 du métro parisien, totalement automatisée (pilotée à distance).
24 janvier 2006
L'Economie algérienne redevient enfin une économie normale !
L'Algérie, grâce à sa stabilité politique retouvée et à la bonne orientation de son économie dans un contexte d’embellie pétrolière, est le pays qui a le plus tiré son épingle de jeu dans la catégorie des pays émergents dans cette nouvelle édition 2006 de la Coface.
Contrairement à l’année 2005, cette année, les pays qui se voient reclassés sur l'échelle de notes de la Coface se comptent sur les doigts de la main. Il y a un an, une trentaine d'économies de la planète s'étaient vues gratifiées d'un meilleur jugement
En plus de l’Algérie, les gagnants de 2006 sont l'Allemagne (notée A1 au lieu de A2) où, selon la Coface, les restructurations commencent à porter leurs fruits. Tout comme elles le font au Japon après plusieurs années de croissance atone ; mais aussi la Roumanie (A4), qui profite d'investissements soutenus et de gains de productivité et enfin l'Argentine (C), où la solvabilité des entreprises poursuit son redressement, notamment pour les exportateurs grâce à la faiblesse du peso.
Echelle illustrée des notations Coface
La situation politique et économique très stable influe favorablement sur le comportement de paiement des entreprises généralement bon. La probabilité de défaut est très faible. Cette notation est attribuée notamment aux Etats-Unis, la France, l'Allemagne...
Noatation A2 :
La probabilité de défaut reste faible même si l'environnement économique et politique du pays ou le comportement de paiement des entreprises du pays est un peu moins bon que pour les pays notés A1. Il s'agit entre autres du Koweit, Portugal, Pays-Bas...
Le comportement de paiement généralement moins bon que pour les catégories précédentes pourrait être affecté par une modification de l'environnement économique et politique du pays, même si la probabilité que cela conduise à un défaut de paiement reste peu élevée. Sont concernés : la Chine, l'Inde, la Pologne...
Le comportement de paiement souvent assez moyen pourrait en outre être affecté par un environnement économique et politique qui pourrait se détériorer, la probabilité que cela conduise à un défaut de paiement reste acceptable. (Algérie, Maroc, Tunisie, Israel, Arabie saoudite...)
Un environnement économique et politique incertain est susceptible d'affecter des comportements de paiement souvent médiocres. (Brésil, Egypte, Russie, Turquie...)
L'environnement économique et politique du pays très incertain pourrait détériorer un comportement de paiement déjà souvent mauvais. (Argentine, Pakistan, Syrie...)
Environnement économique et politique du pays présentant un risque très élevé qui aggravera des comportements de paiement généralement exécrables. (Côte d'Ivoire, Nigéria, Cuba...)
Le gouvernement algérien peine à privatiser ses entreprises publiques
Relancée en 2003, la privatisation des entreprises publiques avance à pas de tortue. L'année passée, le gouvernement n'a mis en vente qu'une centaine d'entreprises contre une cinquantaine en 2004 et seulement 19 privatisations en 2003, selon les chiffres officiels. Le bilan est maigre pour une opération qui concerne plus de 1.200 entreprises publiques. Pire, le gouvernement se contredit sur le nombre d'entreprises vendues durant ces deux dernières années. Un précédent bilan officiel faisait en effet part de la privatisation de plus de 111 entreprises publiques en 2004.
22 janvier 2006
Adam Smith, l’arabe du coin et le sourire de la crémière
Le modèle libéral s’est imposé dans tous les pays de l’Union européenne excepté en France où, ironie du sort, la majorité au pouvoir est de droite !
Quand on parle de libéralisme, de quoi parle-t-on au juste ? Le libéralisme suppose la liberté des individus dans leurs choix d’autant plus que ces derniers sont censés être rationnels. Toute décision qu’un individu est amené à prendre est dictée par son intérêt personnel. L’opportunisme est le moteur du développement de l’humanité. Mais comme les individus vivent en collectivité, les intérêts des uns sont étroitement liés à ceux des autres d’où la notion de libre-échange.
Paradoxalement, plus on tient à nos propres intérêts mais aussi à nos satisfactions ne serait-ce que symboliques, mieux la collectivité se porte. Un riche qui fait un don à des pauvres où à une collectivité au-delà du caractère caritatif de son acte poursuit un objectif personnel qui pourrait être une action de lobbying ou un simple objectif de reconnaissance sociale. Par voie de conséquence, les gestes de générosité ne sont que rarement désintéressés. Tout acte suppose une contrepartie ne serait ce qu’une satisfaction morale.
Cet opportunisme est-il bénéfique à la collectivité ? La réponse est indéniablement OUI parce que les individus, en poursuivant leurs seuls intérêts et sans le vouloir procurent une utilité pour les autres : C’est ce que Adam Smith appelle la main invisible.
Selon Smith : « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais de l’attention qu’ils portent à leur propre intérêt. Nous nous adressons non pas à leur humanité, mais à leur amour d’eux-mêmes et nous ne leur parlons jamais de nos propres besoins mais de leur avantage »
Ainsi lorsque la crémière nous sourit c’est par pur opportunisme bien qu’il n’y ait rien de répréhensible dans son comportement. Et l’arabe du coin, bien que mû uniquement par son propre intérêt en restant ouvert 7 jours sur 7 et à des heures tardives, sans le vouloir, fait également notre bonheur en tant que clients-consommateurs.
La relation employeur-employé obéit à cette même logique. Si on se lève chaque jour tôt le matin, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige ce n’est certainement pas par amour pour son patron et asymétriquement, si notre employeur nous embauche et ensuite, et surtout, nous paie ce n’est pas non plus par un quelconque élan de générosité.
De ce qui précède, il n’y a pas de plus efficace et de plus optimal pour la société que la poursuite de notre propre intérêt et rien que notre intérêt. De ce fait, l’intervention de l’Etat est-elle nécessaire ? La réponse est oui à condition que cette intervention reste dans des proportions raisonnables. L’Etat doit être le garant de cet ordre des choses en assoyant de la sécurité juridique et en défendant les intérêts des uns et des autres.
Considérer que l’Etat peut nous garantir du travail à travers son arsenal juridique est une grave erreur. Même si la législation française du travail est la plus protectrice d’entre toutes celles des pays de l’UE, il n’en demeure pas moins que le taux de chômage y est le plus élevé !
Compte tenu des rigidités de la législation sociale (procédures de licenciements lourdes et encadrées, 35 heures, heures supplémentaires majorées…) les chefs d’entreprises qui sont des individus au même titre que le commun des mortels, tournent leurs langues 7 fois dans leurs bouches avant de décider de créer un emploi.
Alors quoique l’on dise, la création des dispositifs CNE-CPE est une excellente initiative. A ceux qui estiment que le contrat nouvelle embauche et le contrat première embauche sont des contrat de précarisation, sachez qu’il n’y a pas de plus précaire qu’une situation de chômage.
Dans le monde d’aujourd’hui, trop de protection tue la protection ! La preuve ? Prenons le secteur de l’habitat : la loi alourdit, quand elle ne l’interdit pas, les procédures de mise à la porte d’un locataire, même de mauvaise foi, qui n’arrive pas, ou refuse, de régler son loyer pour je ne sais quel prétexte. Résultat des courses : un nombre de logements vides énormes ! et lorsque les propriétaires daignent les louer, ils demandent de plus en plus de références et de garanties que les personnes à revenus modestes ou d’origine étrangère se trouvent évincer d’office alors que la loi est censée justement protéger cette catégorie de personnes.
Alors si vous revenez bredouille d’un entretien d’embauche et que vous avez du mal à trouver un logement alors qu’intellectuellement vous faites partie de la crème de la société, un seul conseil : à l’instar de la crémière, souriez !
21 janvier 2006
L'Algérie parmi les principaux moteurs de croissance de la téléphonie mobile dans le monde en 2006!
Alors que la Russie, l'Inde et l'Indonésie ont été les principaux moteurs de la croissance de cette activité, le rapport suggère que ces pays seront relégués en 2006 à la faveurs des pays tels que l'Algérie et le Nigéria.
A fin 2006, la planète comptera 2,5 milliards d'abonnés générant un chiffre d'affaires de 624 Milliards de dollars US soit une croissance en valeur de 11%. Ces revenus s'élèveront en 2010 à 800 Milliards $ dont 42% proviendront des pays émergents.
17 janvier 2006
L’ALGERIE achète 70 Mig-29 à la Russie.
Ce méga-contrat comporte une commande ferme de 40 Mig-29 et une option d’achat sur 30 autres avions de chasse. Les spécifications des Mig-29 ne sont pas encore connues, mais tout porte à croire qu’il s’agirait des Mig-29SMT si l’on se réfère aux déclarations du porte parole de la compagnie MIG selon lesquelles la compagnie russe envisage de vendre ce genre de Mig aux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
15 janvier 2006
La Brinks et Afflelou s'installent en Algérie !
A noter par ailleurs que le lunettier Afflelou compte très prochainement ouvrir son premier magasin à Alger. Rappelons qu'Alain Afflelou est né en Algérie en 1948. Cette décision intervient suite à la visite effectuée par Alain Afflelou à Alger et Sidi-Bel-Abbes, sa ville natale. Alain Afflelou compte également ouvrir un école d'optique et un centre spécialisé en fabrication et montage de lunettes.
11 janvier 2006
Algérie : Faut-il boycotter la Logan de Renault?
Tous les grands groupes industriels reconnaissent dans leurs déclarations le caractère stratégique du marché algérien. Or, l’Algérie reste toujours perçue sous l’angle d’un marché-client mais rarement (pour ne pas dire jamais) sous l’optique d’un partenariat mutuellement bénéfique.
On se souvient du feuilleton malheureux de Daewoo qui avait investit (commercialement bien sûr) massivement le marché algérien sous la bénédiction des autorités de l’époque. Daewoo s’est vu offrir un marché de consommateurs sous un plateau en or sans aucune contrepartie pour les algériens parce qu’au moment d’investir (qui dit investir, dit aussi et surtout création d’emplois pour des algériens), les responsables du groupe sud-coréen ont opté pour le Maroc.
De la même manière, Renault a décidé de fabriquer la Logan dans un certain nombre de pays entre autres le Maroc et c’est tant mieux pour le peuple marocain. On comprend aisément la décision de Renault qui a préféré le Maroc dont le climat des affaires, reconnaissons-le, est meilleur que celui de son voisin algérien. C’est ainsi que Renault s’est certainement dit : Pourquoi investir en Algérie (donc créer des emplois pour des algériens) alors que nos ventes sont florissantes dans ce pays sans avoir le besoin de nous y installer ? Autrement, pourquoi s’acheter une vache quand on peut se procurer du lait gratuitement ?
Personnellement, je trouve le raisonnement de Renault est très pragmatique. En contrepartie celui des algériens est des plus absurde et masochiste ! Souvenez-vous de la dernière visite du Premier ministre chinois en France pour comprendre le pragmatisme chinois. Les chinois ont dit aux autorités françaises : Nous sommes près à vous acheter des airbus à condition qu’Airbus s’installe en Chine ! Ils ont eu gain de cause !! Et en s’installant en chine, Airbus ne créera pas seulement des emplois pour les chinois mais aussi et surtout cette opération s’accompagnera d’un transfert de technologie et quelle technologie !!
Il est temps que les algériens se rendent compte que les relations commerciales ne sont jamais basés sur des sentiments et dans une moindre mesure sur la qualité d’un produit (des produits de qualité équivalente existent toujours chez des concurrents) mais plutôt sur des intérêts mutuels. Or, le marché algérien continue à être considéré très porteur commercialement mais quant il s’agit de se décider à y investir, les multinationales ont tendance à opter pour nos voisins marocains et tunisiens.
Tant que l’acte d’achat par des algériens d’un produit étranger n’est pas utilisé comme un acte de lobbiying, les IDE (investissements directs à l’etranger) continueront à éviter l’Algérie.
La Clémentine est découverte en Algérie !!
10 janvier 2006
Pour la 1ère fois des Algériens ont acheté des Rolls-Royce Phantom !!
Rolls-Royce Phantom, leader mondial des voitures du super-luxe a enregistré en 2005 un volume de ventes de 796 unités. Rolls-Royce a attiré des clients dans plus de 40 pays dans le monde au cours des 12 derniers mois incluant un certain nombre de pays émergents entres autres l’Algérie.
Des clients d’origine brésilienne, algérienne, nigériane, chilienne, bulgare, polonaise, uzbeque et d’Azerbaïdjan ont été acquérreurs pour la première fois en 2005 de la Phantom.
Le top 5 des acquérreurs de ces voitures sont réspectivement Beverly Hills, Tokyo, London, Dubai et Abu Dhabi.
A noter qu’en plus d’être constructeur de voitures de luxe, Rolls-Royce est aussi constructeur de moteurs d’avions.
05 janvier 2006
Aigle Azur prend de l’envergure
La compagnie aérienne Aigle Azur, qui fête ses 60 ans en avril, ouvrira une dizaine de liaisons de la province vers le Maghreb entre mars et juin prochains. Elles s’ajoutent aux 23 lignes existantes. Le renouvellement de sa flotte sera achevé en février, avec le remplacement de deux derniers Boeing par des Airbus A 320 et A 321.
Sources: Challenges